Au cours du temps, l’apport des sciences dans le domaine de la restauration a ouvert de nombreux champs d’investigation, offrant une connaissance de plus en plus approfondie de la matière. Parmi les techniques les plus simples à utiliser : l’observation au microscope, les rayons ultra-violets, la radiographie.
Voyage au cœur de la matière. Cet examen est limité à une zone en particulier.


L’observation en lumière ultraviolette, simple à réaliser et non invasive, permet d’avoir une idée de l’état de conservation du tableau.
Cet examen peut notamment aider à déterminer la présence ou non d’un vernis, son état, son ancienneté, son épaisseur et son homogénéité.
Il permet aussi d’identifier la présence de restaurations anciennes et de repeints. Il peut par ailleurs fournir des informations sur la nature de certains pigments.

Les rayons X, en pénétrant profondément un tableau, permettent d’obtenir des images de la structure de l’œuvre.
Ils peuvent fournir des informations sur la constitution et les caractéristiques du support (assemblage de panneaux de bois ou pour une toile, un ajout, une découpe ou des coutures).
Mais aussi sur le châssis (structure et technique d’assemblage) et le système de fixation (semences, clous).
Par ailleurs, ils apportent des éléments sur l’état de conservation du support (galeries de xylophages pour le bois, lacunes, anciens repeints au niveau de la couche picturale) ainsi que sur la présence de composition sous-jacente ou de repentirs.
Enfin, ils peuvent donner des indications sur la technique d’un peintre : forme et direction de la touche, largeur de la brosse ou typologie des pigments.